Laëtitia, 29 ans

Coiffeuse à domicile

Aujourd’hui, je me considère comme vraiment indépendante, car je m’imagine développer mon activité sans peur...

Le métier de coiffeur, on le connaît tous. En salon ou à son compte, cette profession exigeante nécessite bien plus que de savoir manier la tondeuse ou les ciseaux... Ce ne sont pas les apprentis coiffeurs du confinement qui nous diront le contraire ! Nous avons donc rencontré Laëtitia, coiffeuse à domicile, pour parler de son métier et de son récent statut d’indépendant.

Bonjour Laëtitia, comment vas-tu ? Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Laëtitia, j’ai 29 ans et comme à mon habitude, tout va bien ! Je suis coiffeuse à domicile dans un petit coin de Bretagne et pour tout vous dire, je viens de terminer ma journée.

Merci de prendre un peu de temps pour répondre à nos questions ! Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ton métier ?

Comme je l’ai dit, je suis coiffeuse à domicile. Cela veut dire que je ne travaille pas dans un salon. Moi, mon quotidien, c’est de me rendre directement chez mes clients. Alors oui, j’enchaîne les kilomètres avec ma petite voiture, mais je gagne en proximité avec les gens. C’est un choix que je ne regrette pas.

Tu parles de choix, cela veut dire que tu n’as pas toujours été coiffeuse à domicile ?

Non, effectivement. J’ai un parcours classique avec un CAP coiffure en poche et une première expérience en salon. Mais récemment, j’ai eu une sorte de déclic et j’ai voulu prendre mon indépendance. Je ne m’entendais plus vraiment avec ma supérieure et j’avais besoin de changement. Du coup, je me suis mise à mon compte et j’ai décidé de me lancer dans la coiffure à domicile.

Quelle différence vois-tu entre ton ancienne et ta nouvelle vie professionnelle ?

Les cheveux sont toujours les mêmes, mais l’ambiance, elle, est différente. J’ai parfois l'impression de faire partie de la famille de mes clients ! Mais avant d’en arriver là, j’ai dû les fidéliser, me faire connaître, recommander... Bref, c’était un vrai bouleversement pour moi. On peut aussi dire que je gagne plus, mais j’ai des dépenses que je n’avais pas à faire quand j’étais salariée. C’est le jeu.

Ton métier, c’est ta passion ?

J’aime la coiffure depuis toujours, mais je la vois vraiment comme un métier. Si je dois parler de ma passion, je pense plutôt à la mode et la haute couture. D’ailleurs, ces deux secteurs ne sont pas du tout éloignés. Je me vois bien un jour coiffer les mannequins avant un défilé d’une grande marque. Ça, c’est vraiment mon rêve : pouvoir conjuguer mon métier et mes compétences au service de ma passion ! Mais pour l’instant, je me concentre sur mes clients et ma nouvelle vie d’indépendante. C’est très bien aussi.

L’indépendance, ça nous connaît. Il y a beaucoup d’avantages mais parfois, on rencontre quelques galères, tu peux nous en raconter une ? 

Personnellement, j’y vois beaucoup plus d’avantages, sinon je serais retournée en salon, mais pour le coup, j’en ai une bonne à vous raconter... Enfin une bonne, sur le coup, c’était une super galère ! Comme tous les indépendants, j’ai dû créer mon statut et mon entreprise, mais je ne savais pas du tout comment m’y prendre alors j’en ai parlé à mon frère. Il a donc tout fait pour moi pour que ma petite structure voit le jour, mais au moment de faire ma première déclaration à l’URSSAF et de payer mes impôts : surprise, il n’avait pas coché les bonnes cases pour le versement libératoire : je pensais être en prélèvement trimestriel, pas en mensuel. J’ai donc fait un microcrédit pour payer mes charges et les étaler sur plusieurs mois, car sinon, je n’avais aucune trésorerie. Mais depuis, rassurez-vous, tout va mieux. J’ai remboursé mon crédit et je suis toujours aussi complice avec mon frère.

Peux-tu dire que tu es vraiment indépendante ? Ça te parle ?

Oui, ça me parle. Aujourd’hui, je me considère comme vraiment indépendante, car je m’imagine développer mon activité sans peur, ce qui n’était vraiment pas le cas quand je me suis lancée. Maintenant, je sais où je mets les pieds et j’ai confiance en moi, c’est le plus important.

Merci Laëtitia pour ces mots et ton témoignage. On te souhaite encore beaucoup de réussite et d’épanouissement professionnel !

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